lundi 18 août 2008

Histoire et Classiques

Le soleil, la plage, et l'occasion de bouquiner...
Que se mettre sous la dent pendant l'été ?

Un bon petit classique, Bilbo le Hobbit, de JRR Tolkien. L'origine du Seigneur des Anneaux. Ce récit commence comme une petite fable sympathique pour jeunes lecteurs. Et se transforme progressivement, sans que le lecteur ni l'auteur ne s'en soient rendus compte, en fresque d'Heroic Fantasy, ouvrant la voie à la trilogie bien connue. Un grand bonheur de (re)lecture.
17/20

Comme on ne peut pas vivre que de fantastique, une immersion dans le polar, avec Encore Malavita, de Tonino Benaquista. Suite de Malavita, du même, un polar hilarant, qui rappellera des souvenirs aux fans de la série les Soprano. L'histoire : une famille cachée par le FBI, le père, ancien chef mafieux, ayant balancé lors d'un prcès retentissant. C'est drôle, sanglant et écrit avec une plume toute en légèreté. A ne pas rater (surtout le tome I, le II commençant un peu à sentir le réchauffé, mais c'est si bon).
14/20

Un peu d'histoire, avec la biographie de Fouquet ou le Soleil Offusqué de Paul Morand. Ce magnifique auteur (oui, homophobe et antisémite, mais magnifique auteur tout de même) retrace la vie de l'intendant des finances de Louis XIV. Comment Fouquet inspira au Roi Versailles par Vaux le Vicomte, comment il protégea les artistes, et comment il fut réduit à néant par la jalousie du Roi. "Le 17 août, à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France ; à 2 heures du matin, il n'était plus rien" (Voltaire).
17/20

Un petit prix Hugo pour faire bonne mesure (on devrait toujours lire un prix Hugo de temps en temps). Miles Vorkosigan, de Loïs McMaster Bujold. Il y a de l'idée, c'est intelligent, et certains passages confinent à de la grande SF. Ca se voudrait aussi tordu que du Asimov dans l'art de la fourberie. Ca voudrait avoir l'ampleur de Franck Herbert sur le côté Space Opera. C'est un peu pauvre pour cela. Et la Galaxie est bien petite pour que les mêmes personnages se croisent par hasard avec tant de récurrence. Mais enfin, l'ensemble reste agréable.
15/20

J'allais oublier Anansi Boys, de Neil Gaiman. Là, je ne tente pas du tout d'être objectif tant je suis fan. Neil Gaiman est un poête et un érudit. Ses bouquins sont un vrai sirop. L'Anansy Boy héros est le fils du Dieu Araignée, mais il n'est pas au courant. Jusqu'à ce qu'on l'appelle pour lui annoncer les funérailles de son père. Gaiman n'a pas son pareil pour faire sombrer insidieusement dans le fantastique les existences les plus tranquilles. Le héros se met alors lentement à couler, ou à surnager s'il en a la trempe. Commencez plutôt par lire De Bons Présages (en collaboration avec Terry Pratchett) et Neverwhere, du même Gaiman. Anansi Boys attendra sagement son tour.
16/20

Aucun commentaire: