lundi 5 janvier 2009

Et pour quelques démons de plus


J'ai craqué. Le Fléau de Chalion s'était révélé une si agréable surprise, j'ai enchaîné avec Paladin des Ames, de Lois MacMaster Bujold. Même schéma que dans le précédent : Madame Bujold aime surprendre, commencer une histoire de façon très terre à terre, et la terminer sur un mode purement théologique. Une fois de plus, j'ai été surpris : cette délicieuse sensation de ne pas avoir déjà lu vingt fois cette idée, cette trame d'histoire.
Ce livre est le modèle même qu'on commence à lire tranquillement, dans le métro, pour se détendre en attendant la station, et qui à mi-parcours commence à coller aux doigts. Finalement, on le finit à 3 heures du matin, épuisé mais heureux, et certain de se maudire de sa curiosité le lendemain.


Le héros de ce nouvel opus est la reine mère Ista. Une femme démente, personnage secondaire du précédent volume. L'astuce de changer de personnel principal, notamment quand celui-ci est narrateur, afin de donner un nouveau souffle à une saga, s'avère ici efficace.
Comme elle l'avait été dans la Stratégie de l'Ombre, d'Orton Scott Card, qui voulait ainsi renouer avec sa géniale Stratégie Ender (si vous ne devez lire qu'un roman de science fiction, lisez celui-là, enfin, notamment celui-là).

Paladin des Ames a reçu en 2004 les Prix Hugo, Locus et Nebula. Toutefois, depuis récemment, j'ai appris à me méfier...

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