vendredi 9 mars 2012

Mélimélo temporel

L'humanité a une fâcheuse tendance à s'éteindre à échéance régulière. Heureusement, ils sont là. Une organisation venue du futur, qui à chaque fin du monde récupère un peu de ce qui reste de l'humanité et la transpose à une autre ère, éloignée, pour tout recommencer.
Ils dirigent, aiguillonnent, corrigent, recorrigent quand des agents perturbateurs interviennent à leur tour. Et les futurs possibles changent et s’entremêlent.
Si l'idée de départ de Charles Stross est séduisante, Palimpseste devient progressivement fortement indigeste. Le paradoxe temporel, comme toutes les bonnes choses, il ne faudrait jamais trop en abuser.
C'est bien plus fin que du Poul Anderson et sa regrettable Patrouille du Temps. Mais l'ampleur du sujet a hélas perdu l'auteur en route.



Extrait p21, Editions Nouveaux Millénaires :
"Une civilisation incontrôlée est comme la tuberculose au stade terminal. Les victimes de la première extinction l'ont appris à leurs dépens. Nous n'avons pas touché à leur histoire, pour nous rappeler nos origines et les étudier à titre d'avertissement. Certaines recrues parmi vous sont originaires de cette époque. Quant aux autres périodes, nous faisons notre possible pour prévenir les efflorescences irraisonnées d'une surindustrialisation destructrice de ressources et pour empêcher l'apparition d'intelligences non humaines concurrentes, ainsi que les tentatives inutiles et onéreuses de colonisation d'autres systèmes solaires."

En résumé, pour fanatiques du paradoxe espace-temps uniquement.

PS : J'allais oublier. Prix Hugo 2010 dans la catégorie "Roman Court". Je confirme, c'est assez court.

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